MORT DU MARECHAL LANNES - Aspern Essling 1809 (la suite)
Mon cadeau de Noêl est arrivé en avance!!
Comme d'habitude, j'ai mis en scéne ces nouveautés.
Ma source "d'inspiration" :
Le 22 mai, alors qu'il est sur le point de vaincre les Autrichiens près de Vienne à Aspern-Essling, il reçoit l'ordre de s'arrêter par suite d'une rupture du ravitaillement.
Lors de cette courte accalmie, il se promène sur le champ de bataille avec son ami le général Pouzet, qu'il connait depuis seize ans ; celui-ci est tué sous ses yeux, atteint à la tête par une balle perdue. Bouleversé, Lannes s'éloigne du cadavre et va alors s'assoir sur une petite butte. Là, un petit boulet de trois livres, après avoir ricoché, vient le frapper à l'endroit où ses genoux sont croisés.
Sa rotule gauche est brisée, les os sont fracassés, les ligaments, déchirés et les tendons, coupés. L'artère poplitée est rompue. Quant à la jambe droite, elle a le jarret déchiré. Transporté sur une île du Danube, l'île Lobau, il y est amputé de la jambe gauche par Dominique-Jean Larrey, le chirurgien de la Garde. Après quatre jours, où l'état du maréchal parait satisfaisant, donnant à penser qu'il allait survivre à l'opération, Lannes est pris brutalement de fièvres et de délires. Son état s'aggrave et aucun des médecins présents, Larrey, Yvan, Paulet et Lannefranque, ne peut le sauver de la gangrène qui s'est déclarée. Le 29 mai, Napoléon, extrêmement affecté, restera une demi-heure au chevet de son ami. Jean Lannes meurt dans la nuit du 30 au 31 mai, à cinq heures quarante cinq.